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C’est en Flandre Wallonne (cela n’existe plus !) que je suis né, à Mouscron, à la frontière française, où l’on parle chti, picard, wallon, français et flamand. Issu d’une famille d’artisans lainiers du côté de mon père et d’une famille d’architectes du côté de ma mère, nous étions quatre garçons.
Après mes humanités, j’ai suivi des cours de journalisme à l’IHECS. J’ai eu un coup de foudre pour ce métier lors de ma première interview, celle de Jacques Brel, alors que j’avais 14 ans! Parmi les cours, celui de la radio me plut, par son aspect intimiste et agissant sur l’imaginaire; me plut tellement que j’ai jumelé la presse et la radio (que je ne quitterai plus – y ajoutant encore d’autres activités).
C’est ainsi que je suis entré à la RTB(F) à 20 ans, comme assistant aux émissions de Jazz. Suivront « Dimanche Musique » avec Stéphane Steeman, entre 66 et 74, qui battra l’audience de la télévision le dimanche soir. En radio, ne citons que « Musique au petit déjeuner », « La semaine infernale » et « Le jeu des dictionnaires », que j’ai créé puis animé durant plus de vingt ans. Aujourd’hui, je replonge avec délice dans l’ambiance de mon stage d’été à Radio-Luxembourg en 1963 en étant chroniqueur aux côtés de Sandrine Dans sur BelRTl « Les bonnes ondes ».
En télévision, j’ai présenté « Forts en Tête » avec Armelle, puis Barbara Louys. Il y eut aussi avec Armelle et Pierre Kroll « Bonnie & Clyde ». Aujourd’hui, je retrouve mon ami Philippe Geluck dans « Monsieur Dictionnaire », diffusé sur une série de chaînes télévisées, dont TV5 Monde.
Mais je n’ai donc jamais quitté la presse écrite : des critiques de disques, de livres; des éditos, des mots croisés littéraires (dans « La Livre Essentielle »), et une rubrique quotidienne autour des mots dans La Libre, devenue aujourd’hui une page dans PlusMagazine.
Mon premier roman a été accepté (mais pas édité) à Paris, alors que j’avais 17 ans. Je n’ai jamais cessé d’écrire. Le premier roman est paru en 1978: « Parfois ». J’ai écrit plus d’une cinquantaine de livres. Des romans (comme « Maître Gustave », un succès de librairie – et « Son parfum », OnLit édition), des essais sur la langue (« Les 500 expressions de Monsieur Dictionnaire » Édition Racine), sur le patrimoine (c’est ainsi que je suis devenu connaisseur de notre « chocolat belge », le meilleur du monde. Dernier ouvrage en date : « Pralines et Chocolat ». Édition Luc Pire) et aujourd’hui en particulier avec « Paysages citoyens à Bruxelles », écrit avec mon fils aîné Christophe (Racine), des nouvelles, des poèmes (« L’envers du monde ». Édition Les déjeuners sur l’herbe), des livres pour enfants (téléchargeables sur iTunes).
Récemment, avec ma fille Sophie, conseillère conjugale et familiale, nous avons écrit « Toute une vie d’amour » (Édition Académia), de courts moments de la vie d’un couple, qu’elle explicite et commente.
C’est par la poésie que je suis monté sur scène en compagnie de l’artiste arménienne Nara Noïan pour « Mon Jardin secret ». (Depuis lors, cette musicienne de très grand talent a enregistré « Les regrets inutiles », composé de mes textes et j’y chante en duo « Mon inventaire ».) Ce contact vrai et humain, après une carrière complète dans l’audiovisuel public, m’a incité à prolonger cette expérience et à raconter mes souvenirs dans l’autodérision et le rire dans « Mercier: Go Home ! », créé et joué durant six semaines au Théâtre de la Toison d’Or à Bruxelles, avec un partenaire différent par semaine : Philippe Geluck, Pierre Kroll, Laurence Bibot, Jean-Luc Fonck et Juan d’Oultremont, dans une mise en scène de Nathalie Uffner.
La « Boîte de Jazz » fut une expérience incroyable de 15 mois : J’y racontais dans un club de jazz reconstitué – et qui passait deux semaines sur la place d’une ville – les 100 ans du jazz, remis dans le contexte social, entouré de comédiens et de vrais musiciens, dont mon fils saxophoniste, Stéphane.
Narrateur de « Pierre et le Loup » avec l’Orchestre philharmonique royal de Liège fut un grand honneur et une belle aventure.
Régulièrement, je continue à rencontrer le public lors de conférences autour des sujets tels que le chocolat, la langue française et les souvenirs de métiers.
Je fus durant dix ans ambassadeur de Testament.be, dont l’idée est d’ajouter une « bonne cause » dans son testament.
Et je prends le temps de poursuivre le dialogue avec le public grâce aux réseaux sociaux et aux blog et site, tout en rédigeant mes « Mémoires »…
Jacques Mercier.